Le Bureau Technique de Promotion Laitière (BTPL) célèbre une étape-clé : plus de 1 000 bilans carbone de niveau 2 réalisés dans les exploitations laitières sur l’ensemble du territoire français. Ce chiffre symbolique confirme l’engagement de la filière laitière dans la réduction de son empreinte carbone et témoigne de l’expertise reconnue du BTPL en matière d’accompagnement technique et de conseil environnemental.
Le BTPL, un accompagnement terrain pour des objectifs ambitieux d’ici 2050
La filière laitière française s’est fixée des objectifs ambitieux : réduire l’empreinte carbone de 46 % d’ici 2050 par rapport à 2015. Toutes les laiteries et coopératives françaises participent, à des degrés divers, à des programmes de réduction des émissions de carbone. Si des progrès ont été réalisés dans la transformation et le transport (emballages plus fins et recyclables, processus industriels moins énergivores, optimisation logistique), la production laitière reste le principal poste émetteur de gaz à effet de serre (GES). Ainsi, les éleveurs se mobilisent de plus en plus : à ce jour, plus de 25 000 élevages laitiers ont effectué un bilan carbone, preuve d’un engagement fort de la profession.
Depuis 2013, le BTPL s’est affirmé comme un acteur de référence pour la mesure de l’empreinte carbone dans les élevages laitiers, en réalisant plus de 1 000 bilans carbone de niveau 2, la version la plus complète de l’évaluation environnementale, dans tous les grands bassins laitiers. Ses compétences ont permis de mesurer avec précision les émissions GES et d’identifier des leviers d’action adaptés à chaque exploitation. Fort de cette expérience, le BTPL a accompagné différents profils d’éleveurs sur l’ensemble du territoire, sensibilisant et formant les producteurs aux bonnes pratiques pour réduire leurs émissions.
Comment réduire l’empreinte carbone des élevages laitiers ?
Plusieurs leviers d’action existent, ils se déterminent selon l’exploitation et la stratégie adaptée. Une réduction de 10 à 15 % des GES peut être obtenue avec peu de coûts, voire des gains économiques. Au-delà, une réduction plus significative nécessite davantage de temps, d’engagement et souvent un investissement financier.
Les principaux axes de réduction sont :
- La gestion du troupeau : optimiser le nombre de génisses et l’âge au vêlage.
- L’efficacité de la ration alimentaire : ajuster les apports pour réduire les émissions entériques (méthane).
- La fertilisation azotée : doser précisément l’apport d’azote pour limiter les rejets de protoxyde d’azote.
- Le stockage de carbone : planter des haies, développer des prairies permanentes pour capturer davantage de carbone.
- Les additifs alimentaires (algues…) : utilisés dans l’alimentation pour limiter la production de méthane.
Des laiteries et coopératives pleinement engagées
Produire un lait bas carbone représente également un atout commercial majeur pour les laiteries. Afficher un bilan environnemental positif est un véritable argument de différenciation sur le marché des produits laitiers, et répond aux attentes des consommateurs. Cette démarche est à la fois un engagement sociétal et une stratégie pour sécuriser la filière face à la transition écologique.
Le BTPL confirme son rôle central dans l’accompagnement des exploitations vers une gestion durable. Une synthèse de ces 1000 bilans carbone et des actions retenues sera diffusée prochainement.
Les objectifs de la filière sont ambitieux, mais les actions déjà entreprises montrent que des résultats significatifs sont possibles. L’avenir se dessine autour d’élevages laitiers qui conjuguent performance économique et respect de l’environnement, pour répondre aux attentes des producteurs, des industriels, des distributeurs et des consommateurs. Grâce à son expertise, le BTPL se positionne ainsi comme un acteur de référence pour répondre à cet enjeu.
Définition de l’empreinte carbone nette, CAP’2ER